Mi Buenos Aires Querido
Mi Buenos Aires querido, cuando yo te vuelva a ver no habrá más penas ni olvidos. El farolito de la calle en que nací fue centinela de mis promesas de amor; bajo su quieta lucecita yo la vi a mi pebeta luminosa como un sol. Hoy que la suerte quiere que te vuelva a ver, ciudad porteña de mi único querer, oigo la queja de un bandoneón, dentro del pecho pide rienda el corazón. Mi Buenos Aires, tierra florida, donde mi vida terminaré, bajo tu amparo no hay desengaños, vuelan los años, se olvida el dolor. En caravana los recuerdos pasan con una estela dulce emoción. Quiero que sepas que al evocarte se van las penas del corazón. La ventanita de mis calles de arrabal, donde sonríe una muchachita en flor, quiero de nuevo yo volver a contemplar aquellos ojos que acarician al mirar. En la cortada más maleva una canción dice su ruego de coraje y de pasión. Una promesa y un suspirar borró una lágrima de pena aquel cantar. Coro Mi Buenos Aires querido, cuando yo te vuelva a ver no habrá más penas ni olvido. | Mon Buenos Aires bien-aimé
Mon Buenos Aires bien-aimé, quand je te reverrai il n'y aura plus peine ni d'oubli. La lanterne de la rue, où je suis né était le sentinelle de mes promesses d'amour; sous sa lumière suave, je l'ai vu ma gamine belle comme un soleil. Aujourd'hui la chance veut que je te revois, ville porteña [1], mon seul amour, J'entends la plainte d'un bandonéon, maîtriser mon c?ur dans ma poitrine. Mon Buenos Aires, terre fleurie, où je finirai ma vie, sous ta protection, il n'y a pas de déceptions, les années s'envolent, on oublie la douleur. Une caravane des souvenirs passe avec une pointe de douce émotion. Ye voudrais que tu saches quand' je te nomme les les peines quittent mon c?ur. La fenêtre des mes ruelles du arrabal [2], où une jeune fille en fleurs sourit J'ai à nouveau envie de contempler ces yeux du regard caressant. Dans l'impasse obscure une chanson parle de quête, de courage et de passion. Une promesse et un soupir essuya une larme de tristesse de ce chant. Choeur Mon Buenos Aires bien-aimé, quand je te reverrai il n'y aura plus peine ni d'oubli. [1] Ciudad porteña : Buenos Aires, la ville "portuaire". Apellation des habitans de Buenos Aires "Porteño - Porteña" [2] Arrabal : Quartier populaire. |